This night, life is hanging heavily in me, as an oppressing burden, Repugnant by her irony of intoxicating happiness, Irritating by her provoking cynicism
De loin ils sont venus, de par l'autre mer La coque heurtant les crA?tes durcies par les nuits froides Hautes silhouettes de pluie dressées sur
Depuis longtemps deja Nous avons quittA© les terres de nos pA?res Nos forA?ts et nos dieux Nous allons seuls sur les chemins Nous avons oubliA© les prieres
Jetée dans sa course La bA?te aspire l'air lourd Nourrit sa sA?ve des effluves Des feuilles pourries et des carcasses molles La bA?te conduit
A winding path in a quiet and cold storm. It ascents higher and higher to an abyssal summit, Abrupt ravines where sink the grounded souls, The spirits
Dans le matin glacé Babd tord les étoffes Les armes déjA sont aux mains des guerriers La riviA?re n'est plus pure Les destins sont
Le vent frappe la surface La terre avide et bruyante Le feu rougit les fers les larmes et la poussiA?re Le sang des arbres, viscA?res de sA?ve brune NaA
Triste est le destin de celui qui garde le prix du sang Coiffé d'un heaume de terreur AuprA?s de la ranA§on des dieux Fafnir rA?ve Gisant dans
In a dream he cherished illusions, Gloomy premonitions of a funeral storm, His hatred sticked without respite, Filled by the suffering, the screams and
Le chant se brise comme je nie le pouvoir Des stigmates naissent les mots Signes souillés d'une lumiA?re éteinte Passé le seuil,
L'annA©e s'achA?ve Le sang coule des cinq jours maudits L'obsidienne entaille les chaires Sur les marches A©carlates S'empilent les crA?nes S'entassent
Jetee dans sa course La bete aspire l'air lourd Nourrit sa seve des effluves Des feuilles pourries et des carcasses molles La bete conduit ses fous
Triste est le destin de celui qui garde le prix du sang Coiffe d?un heaume de terreur Aupres de la rancon des dieux Fafnir reve Gisant dans son sang
Le chant se brise comme je nie le pouvoir Des stigmates naissent les mots Signes souilles d?une lumiere eteinte Passe le seuil, la trace invisible se
L?annee s?acheve Le sang coule des cinq jours maudits L?obsidienne entaille les chaires Sur les marches ecarlates S?empilent les cranes S?entassent les
De notre exil Nous parviennent les chants ancients Qui content La blessure des dieux morts De ceux qui nous bannirent Et furent bannis par le pouvoir