et je me suis enfuie, Sous des ciels plus legers, pays de paradis, Oh, que j'aurais voulu vous ramener ce soir, Des mers en furie, des musiques barbares
Si s'Aimer d'Amour, C'est mourir d'Aimer, Sont mourus d'Amour, Sida Sidannes, Les Damnes d'Amour, A mourir d'Aimer, Ils sont morts d'Amour, D'Amour Sidanne
Pour qui, comment quand et pourquoi ? Contre qui ? Comment ? Contre quoi ? C'en est assez de vos violences. D'ou venez-vous ? Ou allez-vous ? Qui etes
La nuit qui me ramene enfin Enfin le sommeil Le reve et ses merveilles Ou de grands oiseaux blancs Tournoient lentement O regardez il neige De grands
Les raisons de mon silence Sont Raison d'amour, Raison chagrin, Besoin de toi, Etat de manque, Sont les raisons de ma deraison. La nuit est longue, La
Une petite cantate Du bout des doigts Obsedante et maladroite Monte vers toi Une petite cantate Que nous jouions autrefois Seule, je la joue, maladroite
Il automne, a pas furtifs, Il automne a pas feutres, Il automne a pas craquants Sous un ciel pourpre et dore. Sur les jardins denudes Se refletent. en
De quelle nouvelle Babylone, Viennent ces belles amazones Avec leurs franges sur le front. Sont-ce des anges ou des demons ? Qui sont-ils ou qui sont
Y a un arbre, je m'y colle, Dans le petit bois de Saint-Amand, Je t'attrape, tu t'y colles, Je me cache, a toi maintenant, Y a un arbre, pigeon vole
Tire-pas, tire-pas. La vie c'est pas cinema. Joue-pas, pose ca. On perd sa vie a ces jeux la. Tire-pas. Ce n's'ra pas Cine-cinema. C'est suffisant qu
Dans la folie recluse Ou j'etais enfermee, Ma memoire en intruse Vient de se reveiller. Dans ma vie sans soleil, Ma memoire appareille Vers un passe
Sur le grand bassin du chateau de l'idole, Un grand cygne noir portant rubis au col, Dessinait sur l'eau de folles arabesques, Les gargouilles pleuraient
A mourir pour mourir Je choisis l'age tendre Et partir pour partir Je ne veux pas attendre Je ne veux pas attendre J'aime mieux m'en aller Du temps
Il venait, je ne sais, D'ici, la-bas, de n'importe ou, de nulle part, Et d'ailleurs, on s'en fout, Nous, on l'avait appele l'homme en habit rouge, De
Allez savoir pourquoi, au piano, ce jour-la, Y avait une musique sur le bout de mes doigts, Une musique. Allez savoir pourquoi, les pianos jouent parfois
Dans les paniers d'osier de la salle des ventes Une gloire dechue des folles annees trente Avait mis aux encheres, parmi quelques brocantes Un vieux