le dos Ou qu'ils ne s'acheminent En un long troupeau de la mort, Sans ciel, sans arbre et sans decor, Le feu a la poitrine. Eux qui n'avaient rien demande
Pour deviner, hop-la. Qu'a l'age ou l'on joue encore a chat perche, Sur les tambourets, au bar du Chat qui Peche, Les gambettes gainees de soie noire
Pour toi soudain le gris du ciel n'est plus si gris, pour toi soudain le poids des jours n'est plus si lourd. Voila que sans savoir pourquoi soudain
venant de nulle part, Surgit un aigle noir, Un beau jour, une nuit, Pres d'un lac, endormie, Quand soudain, Il venait de nulle part, Il surgit, l'aigle noir
la salle des ventes Bourdonnait une foule, fievreuse et impatiente Ceux qui, pour quelques sous, rachetent pour les vendre Les tresors fabuleux d'un passe qui n
Et soudain, c'est l'enfer Qui s'ouvre, s'ouvre, Vocifere ma colere Qui claque, eclate. Je bouge, je bouge, Tu me regardes, attends, Demente, violente, comme la foudre et l
revoir Tu pars mais tu m'emportes Au revoir Il faut fermer les portes Ou que tu sois, je serai cachee A l'ombre de toi A l'ombre de toi Il faudrait,
a feu et a sang Mais jamais ils n'y pourront rien. Non, jamais ils n'y pourront rien. Dans le creux du vallon, Comme miraculee, En plein c?ur de l'ete
importe, Je n'ecoute pas Ce que tu me dis. Regarde moi. Tu vois bien que j'ai change. Il n'est pas meilleur que toi. Il n'est pas plus beau que lui. Il n
meme L'hiver au plein c?ur de l'ete. Dans ta triste robe de moire Avec tes cheveux mal peignes, T'as la mine du desespoir, Tu n'es pas belle a regarder
chante a Paris, Je t'aime pour la vie, Tu sais, je me mefie, C'est long, la vie, Une rengaine d'ete, Un quatorze juillet, Que l'on aime chanter, Encore
que tu comprennes Que j'ai choisi l'absence Comme derniere chance. Notre ciel devenait si lourd Si je t'ecris ce soir de Vienne Que c'est beau l'automne
en hiver, L'automne rousse dans les branches, Mais nous n'avons que des regrets, Mais nous n'avons que des remords, Mais ils ne le sauront jamais. Ils n
M'ont tous connue, connue avant, Ils s'en rappellent, Au temps de l'eau et du pain noir, Sans mirabelle. Ils ont tout partage : Leurs tartines beurrees
toujours, s'en est allee Et l'enfant veuf, Superbe dans ses habits de velours, L'enfant veuf Pleure sur son premier chagrin d'amour. Nous n'irons plus
Mais, ou que tu sois, Tu y reviendras. La saisonneraie, Tu ne l'oublieras pas. Si belle a l'automne Tant que l'on s'etonne De l'automne rousse La-haut
si j' ai l' ame grise, Tu secheras mes pleurs, Ils buvaient de l' absinthe, Comme l' on boit de l' eau, Mais l' un, c' etait Verlaine, L' autre, c' etait
Legere, legere. A peine sorti du sommeil, A peine, a peine tu t'eveilles Que deja, tu cherches ma main Que deja, tu froles mes reins. L'aube blafarde, par la fenetre, L