Les uns et les autres ont fuit Et Rose est si seule Au soir de sa vie Si peu sont encore en vie Les nuits sont longues pour Rose Kennedy Dans le soleil
Des jours sans fin Puis vint le temps de la revanche Et des amours de rien Les roses et les promesses Les dimanches ou l'on flane Les mots qui nous enflamment Les roses
: A mesure que le temps passe Je mesure le temps qui passe Et tandis que l'eau s'etend Jusqu'a l'autre bout de l'etang Je regarde l'aube claire S'allonger
: Une vie en demi pente La lumiere absente Un pavillon de brique de lierre Quelque part sur terre Une vie en demi teinte La lumiere absinthe C'est toujours
: C'est la monotonie Alors couvre-toi bien Mets ton impermeable Et tes gants sur tes mains C'est pas le paradis La vie dis-toi le bien C'est la monotonie
: Dans les cedres Il y a le temps qui nous precede Il y a le printemps qui decede Il y a du fado et du Phedre Sous l'azur De villas en villegiatures
: Douter de rien Meme du reve americain Ca me detend L'air et si chaud Dans les stations Texaco Humer l'air du temps Regarder les feux de la ville A
j'ai de la chance Je verrai l'ete dans une maison blanche Je compterai les voiliers Je compterai les jours Sur les pages froissees D'un calendrier Les roses
: Aucun mystere C'est la grand air C'est la mer du Nord Tombe l'hiver Sur les panneaux solaires Toute une vie off-shore Loin d'etre loin Ils courent
: Une fin d'apres-midi au frais Sous la tonnelle Un air de jamais vu La vie est belle Les vagues et les rouleaux Le vent dans les ombrelles J'avoue,
: L'ombre Je ne suis que l'ombre Je ne suis apres tout Q'une ombre Qui vit dans votre ombre Sous le soleil du mois d'aout Sombre La vie est sombre Et
la grande parade Un virage a droite Et l'histoire derape Il n'y a rien a faire J'ai vu je suppose Ton tailleur rose Et j'ai quitte la terre Soixante
: C'est comme on avait dit Un coin de paradis Un piano, un pianiste Un tour de piste C'est comme au bon vieux temps Quand c'etait mieux avant Une melodie